Retour sur la soirée « Les Franciliens et le Logement : Regards et Attentes »

En introduction, Fabien Gantois, Président de l’Ordre des architectes d'Île-de-France, a brièvement rappelé le contexte actuel, en insistant sur le fait que le logement reste une source de préoccupations majeure pour les franciliens, et l'accès à un logement de qualité, voire à un logement tout court, n'est toujours pas garanti pour tous.

À la suite de cette introduction, Guillaume Caline, Directeur du pôle « Enjeux publics et opinion » au sein de Kantar Public, a présenté les principaux constats et enjeux de l’étude.
Il ressort notamment que :
- Pour une majorité des franciliens les pouvoirs publics ne sont pas assez attentifs à la qualité de leur logement et déplorent l'insuffisances des aides ;
- Les Franciliens souhaitent un logement adapté à leurs usages ;
- Les architectes sont perçus comme étant compétents et pourtant pas assez sollicités notamment face aux enjeux climatiques et environnementaux.

Dans un second temps, la table ronde proposait de réagir sur les résultats et d'échanger sur l'ensemble des enjeux que recouvre la question du logement en Île-de-France autour de :
 
- Christelle Avenier, Architecte;
- Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers ;
- Catherine Sabbah, Déléguée Générale d’IDHEAL,
- Isabelle Rougier, Directrice régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement (DRIHL)

 
Lors de celle-ci, Catherine Sabbah a remarqué que "Quand on parle du logement, on ne parle que de la rénovation énergétique. Des biens sont vendus car ils ne seront plus louables dans quelques années.". Or, sur la question des aides publiques, Patrice Leclerc a souligné, qu'en effet, "Il y a aussi des propriétaires pauvres, qui même s'ils connaissent les aides doivent contribuer pour partie alors qu'ils n'en ont pas les moyens".

Les échanges ont été l’occasion de rappeler l'importance du rôle de l'architecte face à ces enjeux. Isabelle Rougier a rappelé notamment que "Les architectes vont avoir pour rôle de construire des espaces avec une densité plus importante, ce qui nous oblige tous à revoir nos outils." 

Christelle Avenier a pointé du doigt aussi certaines limites : "Les gens ont besoin de choses essentielles ; de la lumière, de l'espace, une cuisine fermée,... ce à quoi ne répond pas nécessairement le simple acte de construire.", d'où le besoin de l'expertise de l'architecte.

Dans la continuité des nombreux sujets qui ont été évoqués à l’occasion de cette soirée, dans le cadre des actions déjà entreprises par le Conseil régional de l’Ordre des Architectes d’Île-de-France et au-delà, nous continuerons à développer des solutions concrètes et à apporter notre expertise auprès des pouvoirs publics pour les accompagner vers davantage de cohérence, de lisibilité et d’efficience des politiques publiques.

Pour revoir l'ensemble de la soirée, cliquez-ici. 

Pour télécharger l'étude et la synthèse de celle-ci, rendez-vous dans l'espace "Nos publications".