"Tout le sujet de la transmission, réside dans le fait d'anticiper et de choisir son ou ses successeurs dans le temps et dans l'agence.

21 déc 2016Actualités

Entretien avec Jean-Philippe Bohringer, Directeur Général de JPA, commissaire aux comptes et expert-comptable.

1/ Pourquoi les architectes s’intéressent-ils plus à la transmission/reprise de leurs agences ? Y-a-t-il un profil type ?
La profession a beaucoup évolué. L'architecte qui exerce seul en bénéfices non commerciaux (BNC) et qui adapte son volume d'activité en fonction de ses commandes et de ses besoins en fin de carrière a vécu.
La complexité du métier, les connaissances techniques, juridiques, informatiques, environnementales, managériales, commerciales et j'en oublie, sans compter la responsabilité professionnelle obligent l'architecte à exercer dans le cadre d'une société et surtout à s'associer pour mutualiser les connaissances, et par la taille accéder aux chantiers plus significatifs.
Dans ces conditions d'exercice collectif, la société a vocation à perdurer dans le temps et à renouveler ses associés, pour maintenir ses équipes au service des clients. 

2/ Quel conseil donneriez-vous aux architectes désireux de s’engager dans cette démarche ? 
Deux choses, définir le ou les successeurs, idéalement dans l'agence, des personnes plus jeunes, avec qui ils travaillent au quotidien, déjà connus des salariés et des clients.
S'y prendre suffisamment tôt, être discret pour ne pas inquiéter dans la phase de préparation et se faire conseiller dans cette transmission.

3/ Par-delà la dimension économique et fiscale des agences, comment abordez-vous ce qui relève de la transmission du savoir-faire et de la clientèle ? 
C'est là tout le sujet de la transmission, anticiper et choisir son ou ses successeurs dans le temps et dans l'agence. Dans l'agence car c'est un métier intellectuel qui demande à ce que les architectes s'entendent bien, partagent leur vision du métier, et aient envie de s'associer ou de se succéder car il connaissent de longue date les clients et les salariés.
Tout le sujet est de choisir son successeur et que cette transmission apparaisse comme une solution naturelle et logique aux yeux des tiers.
 

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